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Luh Putu Ariasih a commencé à être parrainée en 2011 quand elle était en 4ème année du primaire. Elle est originaire du village de Galungan. En ce moment, elle habite au foyer d’ANAK, Dharma Citta à Singaraja pour continuer ses études au lycée professionnel SMK Negeri 2 Singaraja dans la section “hôtellerie”. Elle a fait son stage dans un hôtel 5 étoiles de Kuta dans le sud de Bali.

I Komang Hendriawan a commencé à être parrainé en 2009 quand il était en 3ème année du primaire. Il a été pendant 3 ans au foyer d’ANAK Dharma Citta à Singaraja pour continuer ses études au lycée professionnel SMK Negeri 3 Singaraja dans la section “BTP”. Il a terminé ses études en juin 2019 et il travaille au sud de Bali dans la construction.

Ni Luh Sri Murtiasih a commencé à être parrainée en 2006 qaund elle était en 4ème année du primaire. Elle a fait les études d’infirmière au niveau lycée et ensuite à l’université de Singaraja dans la section “infirmière” pendant 5 ans. Elle vient de terminer ses études en septembre 2019.

I Made Sujana Yasa a commencé à être parrainé en 2008 quand il était en 4ème année du primaire. Il a été au foyer d’ANAK Dharma Citta à Singaraja pendant 3 ans pour ses études au lycée classique. Il continue maintenant ses études à l’université à Denpasar dans la section “infirmier”. Il est à sa 2ème année sur 5 ans d’études.

Made NGARA (“Belok”)

“Je m’appelle Made Ngara, mais on me surnomme Belok.
J’ai 21 ans et suis originaire de Lean (Amed-Karangasem). Je suis à l’essai depuis 1 mois et ce jusqu’en décembre 2019 comme employé dans le département Blanchisserie du Resort de luxe APURVA KEMPISKI de Nusa Dua.
J’ai été parrainé par l’association ANAK entre le CE1 et la Terminale.
Lorsque j’ai terminé mes études au lycée hôtelier de Singaraja en Juillet 2017, j’ai trouvé du travail dans un restaurant italien de Jimbaran en tant que serveur, barman et barista où je suis resté 8 mois.
J’en suis parti dû aux suppressions de poste liées au ralentissement de l’activité touristique suite aux risques d’éruption du volcan Agung. J’ai alors obtenu un CDD de 2 mois au Mulia Hôtel en tant qu’Assistant en décorations florales.
Ensuite j’ai trouvé un emploi de Maître d’hôtel dans une chambre d’hôtes à Jimbaran. J’ai adoré travailler là-bas car je pouvais être en contact permanent avec les clients et j’avais des responsabilités.
Cependant n’ayant pas d’opportunité de carrière dans une petite structure, j’ai choisi de quitter cet emploi après 11 mois, pour postuler auprès de l’APURVA KEMPISNKI qui m’offrira je pense une meilleure perspective professionnelle.
Ma famille est très contente pour moi et des expériences que je peux acquérir en vivant dans le sud de l’île.
Mes parents travaillent dans la récolte du maïs une fois par an. Mon père ramasse les herbes pour nourrir le bétail et ma mère noue les filets à appâts pour les pécheurs.
Trois de mes quatre frères et sœurs sont déjà mariés avec des enfants et sont restés travailler dans notre village.
Mes grands frères sont pécheur et maçon, ma grande sœur répare les filets de pêche déchirés et ma petite sœur tisse les sacs en liane.
Un jour je retournerai dans la région, mais avant je voudrais acquérir de l’expérience ailleurs.
Aujourd’hui je suis reconnaissant à l’association pour m’avoir soutenu dans mes études et pour m’avoir permis d’avoir des cours extra scolaires au centre de LILA CITA.
Même si quand j’étais en primaire, je n’y allais pas souvent car je ne réalisais pas encore à quel point c’était bien d’être avec tous les copains et important pour moi car je pouvais apprendre de nouvelles choses.
Ma meilleure expérience avec ANAK, ce sont les 3 années passées au foyer DHARMA CITA.
Cet endroit me manque et j’essaye d’y aller dès que j’ai des jours de congés (j’y retourne plus souvent que dans ma propre famille).
J’adore retrouver Me Sami (intendante de DHARMA CITA) et discuter avec elle ainsi que mes cadets qui sont actuellement au lycée.
ANAK a été une réelle chance pour moi, car sans l’association je n’aurais jamais pu aller aussi loin dans mes études ni avoir les opportunités de travail que j’ai eu.
Grâce au coordinateur de DHARMA CITA, j’ai aussi appris les responsabilités, l’organisation et la gestion de son quotidien.
J’espère un jour réussir dans mon métier et pourvoir devenir donateur pour soutenir ANAK et ses actions.”
Propos recueillis par Maya fin 2019 – Depuis Belok est notre coordinateur à Amed !

Interview de AYU

” Je m’appelle Ayu, et je rentre en deuxième année de Multimédia au lycée T.I GLOBAL-SINGARAJA.
Je suis rentrée dans l’association ANAK en 2018.
Mes parents ne pouvaient pas payer mes études au lycée alors ma mère en a parlé au chef de village qui a contacté l’association ANAK.
Après plusieurs rencontres avec ma famille et le chef de village, je suis devenue filleule ANAK et l’association a ouvert un centre dans mon village.
Ma famille est très heureuse que je sois dans l’association car je peux continuer mes études et que je vive au foyer DHARMA CITA sous la surveillance et avec l’accompagnement des équipes ANAK, les rassure.
Mes parents ne sont allés que jusqu’au CM2, alors c’est très important pour eux comme pour moi.
J’ai choisi multimédia car je voudrais devenir photographe professionnelle dans événementiel (photo de mariage etc..).
Le lycée professionnel me permet d’acquérir compétences et connaissances et ainsi je pourrai travailler dès l’obtention de mon diplôme.
Avec ce diplôme je vais pouvoir avoir un bon travail, sûrement à Denpasar car j’ai un oncle chez qui loger là-bas et c’est aussi dans la grande ville qu’il y a le plus d’opportunités.
Avec mon salaire, je pourrais alors aider ma famille tout en construisant mon propre avenir.
Je n’ai pas peur d’aller vivre à Denpasar, ici à Singaraja avec mes amies du foyer j’apprends déjà à être indépendante au quotidien (gérer l’eau, les poubelles, cuisiner etc..).
Résider au sein de l’association m’évite de faire des bêtises comme pourraient le faire des filles de mon âge…comme mentir à ses parents quand on sort par exemple !
J’adore vivre a DHARMA CITA, ici j’ai des amies, je suis entourée, à la maison je suis souvent seule car mes parents travaillent.
En plus au foyer, maintenant nous avons les ateliers d’entreprenariat.
Je suis trop contente de pouvoir apprendre à cuisiner car je pourrais toujours utiliser ces connaissances dans ma vie future, en plus les bénéfices réalisés avec les ventes de gâteaux me permettent de
ne pas avoir à demander trop d’argent de poche à mes parents… ça allège leur fardeau.”
Propos recueillis par Maya



KADEK SUKRAWAN

   

Mon nom est Kadek Sukrawan, mais on m’appelle Désu. Je suis le deuxième d’une famille défavorisée de 2 enfants. Jeune, j’aidais mes parents dans le petit commerce où ma mère travaillait, afin qu’ils réalisent mon souhait d’aller à l’école primaire. J’ai connu l’association ANAK quand j’étais en CM1. Etre soutenu par l’association m’a apporté beaucoup de changements et d’activités positives avec par exemple l’opportunité de suivre des cours d’informatique, d’anglais et d’autres activités. Je croyais que je pouvais faire des études jusqu’au collège seulement, mais grâce à l’association je suis allé jusqu’en licence 1 dans le tourisme. Je me sens très chanceux et heureux d’être soutenu par l’association ANAK, et surtout grâce à ma marraine qui a mis de l’argent de côté volontairement pour m’aider à suivre ma formation jusqu’en licence. Cela m’a beaucoup aidé et a allégé le poids financier pour ma famille. Je n’étais pas un élève doué à l’école mais j’étais capable de suivre des cours aussi bien que ceux qui semblaient être plus intelligents, parce que j’ai une devise qui est : «success does not belong to those who are smart and intelligent. Success belongs to those who have dreams and struggle to reach them » qui signifie que le succès n’appartient pas qu’aux hommes intelligents, mais à ceux qui ont un rêve et se battent pour l’atteindre.

J’ai maintenant 25 ans et je travaille dans une entreprise, Bestari Jaya, en tant que conseiller de coordination où mon rôle est de coordonner et superviser le travail de l’équipe. Mon travail actuel ne correspond pas vraiment à ma formation mais ce n’est pas un problème pour moi parce que je crois que le succès de notre travail, qu’importe le travail, dépend de nous-même. Grâce à mon travail, j’ai acquis de l’expérience. Avant je ne pouvais voir les étrangers que de loin, maintenant je peux échanger avec eux. J’ai ainsi des amis qui viennent de l’extérieur de l’Indonésie. Je voudrais exprimer ma gratitude à l’association ANAK et à son équipe. J’espère qu’à l’avenir, l’association aidera encore davantage d’enfants défavorisés parce qu’il y a partout des enfants qui souhaitent faire des études.

MUDARINI

Au début, il y a eu une collecte de dons effectuée par l’association Anak pour des boursiers potentiels dans le village de Pakisan dont j’ai pu bénéificier. J’ai été très heureuse de l’avoir obtenue. J’étais alors en CM1 et ma famille ne pouvait pas financer mes besoins et mes études. En plus du riz et de l’argent de poche mensuel, j’ai aussi reçu une aide supplémentaire qui a été donnée à ma famille en vue d’améliorer notre situation économique. Il s’agissait de cochons à élever. Quand je suis rentrée au collège, j’ai continué à toucher la bourse scolaire et en plus, de façon régulière de l’argent de poche, du matériel et les uniformes scolaires. Quand j’étais collégienne, l’association s’est ensuite développée en construisant un centre dans le village et nous avons eu alors diverses activités ayant pour but de donner des compétences supplémentaires aux boursiers : cours d’anglais, de danse, d’informatique, de lecture en bibliothèque etc… Cette bourse m’a permis de poursuivre mes études dans l’enseignement supérieur, au lycée professionnel. J’ai choisi d’aller au lycée professionnel 2 à Singaraja dans le département de la mode. Jusqu’à la fin de mes études, on m’a fourni une chambre, des repas et de l’argent de poche. L’association organisait aussi des formations supplémentaires pour mes amis boursiers et moi-même. Après avoir obtenu mon diplôme du lycée professionnel, l’association a financé mes cours de couture pendant 4 mois et m’a aussi permis de m’équiper d’un atelier de couture pour pratiquer mes compétences au sein de l’association. Après avoir terminé les cours, j’ai été embauchée chez l’un des tailleurs à Singaraja.

Je suis maintenant indépendante financièrement et je peux aider ma famille. Tout cela a été possible grâce au soutien d’Anak. Je lui suis très reconnaissante d’avoir financé mes études et mes besoins pendant ma scolarisation.

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Ni Kadek Srimaryani, née en 1997, elle est originaire du village de Panji Anom. L’association aide Srimariani depuis 2004, quand elle était en 1ère année de l’école primaire à SD Negeri 2 Panji Anom. Elle est encore étudiante à l’université d’économie dans la section “comptabilité” à Singaraja. Elle habite au foyer d’ANAK de Singaraja.

I Gede Suardana est né en 1998. Il est parrainé depuis sa 4ème année de primaire en 2008. Il est originaire du village Pakisan. Depuis Juillet 2017, il habite à Jimbaran pour continuer ses études à l’université Politeknik Bali, dans la section « Gestion des Affaires Internationales ». Il est actuellement en 2ème année.

Ni Kadek Karismawati est née en 1999, elle est originaire du village de Galungan. L’association aide Karisma depuis 2008, quand elle était en 4ème année d’école primaire à SD Negeri 2 Galungan. Elle continue ses études à Politeknik Negeri Bali dans la section hôtellière. Elle loue une chambre-studio proche de son campus avec une autre enfant d’ANAK.

I Kadek Suliantara est né en 1993, il est originaire du village de Kelandis Pakisan. L’association aide Suliantara depuis 2007 comme un enfant boursier, alors qu’il était à l’école primaire. En 2017, il a terminé ses études à l’Université Politeknik Negeri à Jimbaran dans la section « Comptabilité ». Il travaille maintenant dans une entreprise comme comptable.

DEWI

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Hey…je m’appelle Dewi.
Je suis née dans une famille pauvre. Quand j’étais petite, c’était ma grand-mère qui s’occupait de moi. J’ai vécu avec l’aide de mon oncle e t de ma tante. J’ai passé mon enfance en travaillant beaucoup et en trouvant du travail donné par les voisins pour pouvoir gagner de l’argent de poche. Et ensuite, l’association ANAK m’a aidée.
A ce moment-là, j’étais à l’école primaire. Ma vie a changé grâce à ANAK qui m’a aidé à financer mes études jusqu’à l’université. ANAK a aussi organisé les cours pour les enfants : d’informatique, de danse, d’Anglais. Cela m’aide encore beaucoup maintenant, dans ma vie active.
J’étais très heureuse d’avoir été parrainée car cela a allégé ma famille économiquement. J’ai rencontré mes parrains/marraines. Ils sont Français et sont très gentils. Ils ont pleuré d’émotion en apprenant que j’avais réussi mes études. J’ai été très touchée car ils ont toujours pris soin de moi.
Aujourd’hui, je suis adulte. J’ai 26 ans.
Je travaille maintenant dans une entreprise Américaine dans le tourisme. Je suis chargée « Guest Relations » au restaurant de l’hôtel.
Avec ce type de travail, j’ai rencontré beaucoup de gens d’autres pays et quelques-uns sont devenus mes amis. J’aime bien ce travail car c’est un travail qui fait le lien entre l’hôtel et ses clients et qui cherche à faire revenir les clients. Là, je suis partie le 6 octobre 2017 pour travailler à Dubai pour un contrat de 2 ans au Marriott.
Je ne remercierais jamais assez l’association ANAK pour tout ce qu’elle a fait pour moi. J’espère qu’Anak pourra aider beaucoup d’autres enfants, comme elle l’a fait pour moi !
Surani Dewi

REDIKA

Aujourd’hui Redika a 24 ans et travaille 20 heures/24 dans un restaurant de Panji Anom, son village d’origine. Dans ce restaurant, il assure l’entretien de la piscine, fait le gardien de nuit, le service en salle, la caisse… en plus d’être chauffeur pour les clients si nécessaire. Ce jeune plein d’énergie et de ressources est le dernier d’une fratrie. Il est entré à Anak lorsqu’il était en 4ème année de primaire car ses parents (paysans journaliers) ne pouvaient pas l’envoyer à l’école. Motivé et soutenu par sa marraine Helena, il a été jusqu’à la fin de ses études secondaires.

Dans le cadre de ses études en Multimédia : un choix comme un autre pour obtenir un di­plôme, confie-t-il. Après un stage de 3 mois en tant que graphiste, il a été embauché et a travaillé pendant 1 an et demi dans la même entreprise. Ensuite il a décidé de travailler pour un grossiste afin de découvrir cet univers et y est resté un an. L’année suivante, après 5 mois de recherche intensive de travail, il obtient un emploi de vendeur au Mini Market, ce qui, selon lui « est bien pour acquérir de l’expérience, mais il n’y a pas de possibilité d’évolution professionnelle ». C’est pour cela il quitte cet emploi après 1 an et demi pour travailler dans une compagnie de gaz & d’électricité, dans laquelle il est responsable du suivi clientèle. Lorsqu’il fait le bilan de son parcours, Redika explique « qu’on a qu’une seule vie pour acquérir le plus d’expérience possible afin d’être celui que tout le monde recherche dans le monde du travail ».

Aujourd’hui il est le seul de ses frères et soeurs à avoir un travail salarié, et non journalier, ce qui lui a permis d’aider son père, il y a quelques années, quand ce dernier est tombé ma­lade. « Mes frères sont mariés et ont des responsabilités, de plus ils travaillent tous comme maçon, comme mon père, c’est normal que ce soit moi qui contribue le plus. » Ce travailleur nous explique que « le plus important ce n’est pas la taille de mon salaire. Si mon boss est content, c’est le principal ».

Le rêve de Redika est d’acquérir encore plus d’expériences dans des domaines variés puis avec un petit capital qu’il aura mis de côté, il voudrait, dans quelques années, avoir sa propre affaire comme un magasin de grossiste ou détaillant. Lorsque nous lui demandons ce qu’il conseillerait à ses adek (petits frères et soeurs d’Anak) il nous répond : « Apprenez jusqu’au bout, c’est le plus important. Puis cherchez un poste qui vous convient. Ne cherchez pas le salaire, car si on ne travaille que pour l’argent, on se lasse vite. Pour avoir un bon travail, il faut commencer en bas puis monter jusqu’au niveau que l’on s’est fixé. Je voudrais que les enfants puissent aller le plus loin possible dans leurs études, afin qu’ils puissent obtenir un travail qui les rendent indépendants et heureux ».

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Ni Kadek Ariani est née en 1998, elle est originaire du village de Galungan. L’association aide Ariani depuis 2008, quand elle était en 3e année de l’école primaire à SD Negeri 1 Galungan. Elle habitait avec sa grand-mère depuis toute petite et depuis juillet 2014 elle habite au pensionnat d’ANAK à Singaraja avec les autres lycéens parrainés.

I Komang Budiana est né au 29 Janvier 2002. Il est parrainé par depuis sa première année de primaire. Tout petit, il habitait avec ses grands-parents car son père a disparu. Depuis 6 mois, il habite au foyer ANAK à Singaraja avec les autres enfants parrainés. Il va au lycée professionnel en section « mécanique moto ».

Ni Komang Putri Dian Indriani est née en 1999, elle est originaire du village de Pakisan. L’association aide Putri depuis 2005, quand elle était en 1e année d’école primaire à SD Negeri 3 Pakisan à Tegehé. Elle continue ses études à Politeknik Negeri Bali dans la section d’hôtellerie. Elle loue une chambre-studio proche de son campus avec une autre enfant d’ANAK.

I Made Suardika est né en 1997, il est originaire du village de Lean Amed. L’association aide Suardika depuis 2009, alors qu’il était à l’école primaire. En 2016, il entre à l’Université dans la section « Gestion des Affaires du Tourisme » à l’université Politeknik Negeri à Jimbaran. Il loue une chambre-studio à Jimbaran avec un autre enfant d’ANAK.